Embrasse-toi sur mes lèvres Disait l’homme à la vieille Et allons donc danser tous deux L’un est l’âtre et l’autre le feu
Dessine-moi un de mes rêves Disait l’homme à l’oseille Et allons donc claquer tous deux L’un est l’âtre et l’autre le feu
Mais bien candide sont les roses
Qui fleurissent dans les tapins
Mais bien candides sont les roses
Qui fleurissent
Ébahis-moi de ta lumière Disait l’insecte au réverbère Car de vivre mourir se peut L’un est l’âtre et l’autre le feu
Fais-nous marcher une heure encore
Disait la veuve au croque-mort Il faut aimer pour dire adieu L’un est rare et l’autre précieux
Mais bien candide sont les roses
Qui fleurissent dans les tapins
Mais bien candides sont les roses
Qui fleurissent
À l’horizon des temps modernes
S’enfuient sans cesse à perdre haleine
Des paradis qui sonnent creux
Si la poussière te démange
Vient t’allonger sur l’herbe étrange
Sous l’arc-en-ciel majestueux
Mais bien candides sont les roses Qui fleurissent
EP Mue Imaginale
Auteur-compositeur : Samuel Covel